L’eau et sa préservation dans le cadre d’un chantier forestier, ont été au cœur d’une journée de formation vendredi 11 avril 2025 à Meymac (19).
15 professionnels se sont mobilisés pour participer à ce format court sur thème « exploitation forestière et franchissement de cours d’eau« , fruit d’une collaboration mêlant plusieurs structures de la filière : CFPPA-OFA de Haute-Corrèze, CNPF Nouvelle-Aquitaine, DDT de la Corrèze, ETF Nouvelle-Aquitaine, Fibois Nouvelle-Aquitaine et OFB, ainsi qu’un intervenant extérieur, formateur professionnel spécialisé dans le génie écologique, Frédéric Duchatelet.
Au programme : une demi-journée théorique en salle basée notamment sur les contenus du guide des bonnes pratiques « sylviculture et cours d’eau » et une demi-journée sur le terrain en forêt.
Parmi les participants, figuraient des salariés des entreprises :
- Parlant Forest Exploitation
- Sylva Services
- Sylvamo Forêt Services
- Chaton-Meunier
- Forestry
- IFP
- Pinet BTP Bois et Transports
- Scierie des Gardes
- Jean Jacques Barreteau
- Comptoir des Bois de Brive
- ARGIL
Une première édition réussie avec une session complète.
Témoignage d’un participant

Benoit CABANES
Chargé de production forestière
SARL Parlant Forest Exploitation
« Conscients des enjeux forts qui concernent les travaux forestiers aux abords des cours d’eaux ces dernières années, nous avons vu dans cette formation l’opportunité de rencontrer différents acteurs (OFB, DDT, CNPF) afin d’obtenir des informations claires quant à la réglementation des chantiers à proximité directe de cours d’eau ou captages d’eau potable ainsi que les modalités et techniques permettant le franchissement des cours d’eau. Il ressort de cette journée que les travaux forestiers dans ces périmètres sensibles ne sont pas interdits, mais qu’ils demandent des précautions et dispositions particulières à chaque situation. La DDT se tient à notre disposition pour nous accompagner dans nos choix afin d’être le moins impactant possible sur cette ressource fragile.
Il est important de retenir que dans le cadre d’une procédure judiciaire, il sera notamment examiné si des autorisations préalables ont été délivrées par les services de l’État. Il sera également analysé quels moyens ont été mis en œuvre sur le chantier pour limiter au maximum les risques de pollution. »